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Parfait exemple d'un sacrifice de liberté au nom d'une stabilité

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Message par SicNNasty Lun 5 Fév - 9:29

J'ai pas le droit au chomage malgré 3 ans de cotisation du a ma démission.

Je rappel que ma démission était pour mon bien mentale. Patron sans scrupule, qui malgré un changement de fonction pour un poste ayant plus de responsabilité, il me proposait 0.8% d'augementation. J'avais eu un arrêt pour état dépressif. Et ma demande d'augementation n'était pas hyperbolique puisque le gars qui m'a remplacé touche +20% et a une voiture de service, donc coute plus que ce que je demandai en augmentation.

Donc on tiens les employées prisonier de leur employeur et ceci au nom d'une stabilité pour ceux ayant du travail. On sacrifie la liberté de l'employée de changer de fonction, de dire a son employeur d'aller se faire mettre, car si il le fait il n'aura pas le droit aux aides pour lesquels il a pourtant cotisé.

Et dire que c'est le président banquier de droite qui propose de rectifier la chose. L'air de rien les syndicats font blocus, prennant des airs de socialiste alors qu'il en est rien.

Ouais, les reglementations censé proteger l'employé n'en font rien, elle protege l'employeur, lui permette de prendre ses employés en otage pendant que ceux ayant leur CDI peuvent se permettre de se la couler douce. Plus de liberté a l'employeur de virer les gens qui ne travaillent pas, donnent plus de libertés aux employée qui eux veulent travailler.

Je suis hyper énervé pour le coup, limite j'ai la nausé qu'il y a des gens convaincus que le CDI, les 35 heures et tout le tralala c'est pour le bien de l'employé... Et les syndicats... Pffff... Les connards qui protegent les gens qui payent. Ce n'est ni plus ni moins qu'une rackette digne de n'importe quel mafiosi. Les syndicats ne protegent pas les gens par principe, par conviction, mais pour leur propres interet. George Orwell a dit que ce qui est fassinant avec les socialistes (il se concidérait lui meme socialiste au passage) c'est qu'ils ont en commun la haine des riches et des pauvres... Quand je vois les remarques que font les soit disant gens de gauche sur les bofs, les illétrés, les ignorants ou les gens sans éducation, j'ai vraiment du mal a croire qu'il n'avait pas raison Orwell.
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Message par SicNNasty Lun 5 Fév - 11:23

Apres je sais que c'est d'avantage l'énervement qui informe mes rationelles la desuite. Je suis furax sur ce systeme qui donne raison a un patronat sans scrupule. Qui limite les recours possible. J'aurai mieux fait de jouer la carte de la démission pour cause médicale que de jouer la carte de la franchise et l'intégrité morale...
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Message par Narcisse Lun 5 Fév - 12:05

Je ne suis pas sûr de comprendre ton point, à vrai dire. Le fait qu'on se fasse sucrer les indemnités en cas de démission, c'est pas nouveau. C'est bien pour ça qu'on a quantité de gens en dépression qui préfèrent faire en sorte de se faire licencier (en général en jouant sur l'absentéisme) plutôt que de se tirer par eux même. C'est dégueulasse et totalement hypocrite. Mais je comprends la logique derrière, il est estimé que si t'es en mesure de démissionner, c'est que t'as les moyens d'assurer derrière, tandis qu'un licenciement n'est pas de ton fait.

Le rôle des syndicat, moi je le nuance, mais ça fait des anénes que je me rends compte qu'il y a quelque chose qui relève du conflit d'intérêt. Par exemple, la plupart des grands syndicats, donc la CGT, ont des subventions très conséquentes de l'Etat. Sur le papier ça ne me choque pas que l'Etat puisse financer des organismes visant à faire respecter le droit des travailleurs, surtout si on parle du privé et pas du public. Après, que certains s'encroûtent dans leurs fonctions, c'est avéré, des abus y'en a bien trop.
De là à dire qu'ils font plus de mal que de bien, bah, je suis pas trop d'accord... Qu'ils ne soient pas toujours cohérents, souvent intéressé et dans la posture plus que dans l'action, on est d'accord. Mais c'est encore actuellement le seul rempart face aux abus d'en face. Mon père était conseiller prud'homal, j'ai vu les dossiers passer et il ne prennait pas tout, mais parfois les cas d'abus du côté du patron (licenciement abusif, non respect des conventions collectives...) y'en a la blinde également. Individuellement on peut pas faire grand chose face à une grosse entreprise, les syndicats restent indispensables dans ces situations. J'aimerais qu'il en soit autrement hein, qu'on ai plus besoin des syndicats.

Tu as l'air de proposer une vision ultralibérale (au sens français) du monde du travail, et dans l'absolu je suis plutôt pour une société où on pourrait papillonner d'emplois en emplois en fonction de nos besoins et envies. Une sorte de polyamour professionnel quoi. Mais ça, ça ne vaut que dans une société qui bénéficie du plein emploi, et actuellement on en est loin (et on s'en éloigne de plus en plus avec l'arrivée de l'automatisation massive...). Actuellement on est dans une sorte de jungle darwiniste où on a nous fait croire que tout le monde a sa place.

Je comprends ta colère et je te soutiens, je sais plus si je t'avais raconté comment j'ai arrêté de bosser à Berty alors que j'aimais ce taf, donc même si je ne suis pas le plus expérimenter professionnellement parlant, le monde du travail tel qu'il est m'a fait de sales coups également... :/
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Message par Narcisse Lun 5 Fév - 12:05

Ah ben voilà, j'ai ma réponse. Et donc, oui, sur ce coup là même moi je t'aurai enjoins à mettre tes principes d'honnêteté de côté. Eux ne se sont pas privés.
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Message par SicNNasty Lun 5 Fév - 17:14

Bah disons que c'est un énervement contre un systeme qui fait dans la demi mesure quelque chose qui est pour le coup tout ou rien.

Disons que pour que le systeme de compétitivité des employés fonctionnent il faut que les boites soient elles meme compétitifs dans ce qu'elles proposent aux employés...

Ouais je pense que je préconise un systeme ultra libéral parce que je suis convaincu que c'est le seul systeme qui favorisera les gens motivés qui veulent travailler. Un systeme ou c'est a double sens que le patron te dit "tu fais ou je te vire" et que tu puisses répondre "pas grave on me prendra ailleurs."

Je ne sais pas si c'est un probleme de pleine emploi ou si c'est plus que les patrons ne veulent pas donner de CDI parce que si ils le font ils sont foutu pour se débarrasser du flemmard qui arrete de bosser sitot qu'il a son CDI. C'est en tout cas ce que plusieurs RH m'ont dis... Se pleignant de devoir me jarter alors qu'a coté ils ont des employés de brun...

Pour le coup mon énervement est plus contre ce systeme qui te dit que tu cotises pour le jour ou tu en as besoin, mais qu'au finale ils se faufillent tel une assurance en plaidant que tu n'es pas couvert. Je sais que ce n'est pas nouveau la perte du chomage avec licenciement, mais c'est le syndicat qui m'a "informé" qu'il s'agissait d'une carence de 4 mois et que je pouvais les toucher ensuite... Le con ne savait pas de quoi il parlait, ou alors vu que je n'ai pas cotisé chez lui, il voulait juste se débarrasser de moi. En attendant je dois encore payer mes impots, je m'enfonce dans une dette non reconnu car je m'endette aupres de mon épouse, si je demande le RSA on m'enverra chier parce que mon épouse gagne trop d'argent...

Finalement quand je bossai au black, que je gérai moi meme mes cotisations pour "au cas ou" j'ai pu tenir 1 an sans jamais me priver, en claquant 14k dans une caisse et 3k dans un PC... Ma frustration est essentiellement le fait que je me suis plié au systeme, j'ai joué le jeu. Et voila ou j'en suis.

Mais je reste convaincu que les syndicats ne sont ni plus ni moins qu'une mafia qui fait ça petite raquette au nom d'une protection contre le méchant patron, en attendant l'eau est empoisonné d'avantage par les connards qui se jouent du systeme que par des patrons sans scrupule, mathématiquement il y'a plus de monde dans le premier cas que dans le second. C'est un cercle vicieux ou des gens comme Jon par exemple, motivé et bosseur, arrivé a la mairie baisse les bras au bout de deux ans a être le seul a bosser. L'intégrité est puni et toujours ces activistes qui font semblant que c'est la faute aux capitalistes mondialistes avides d'argent... J'en suis pas convaincu. J'ai plus de facilité a croire que les politiciens sont dans la poche des connards clamant être du coté des travailleurs que du coté des banquiers... L'un dans l'autre c'est des connards, mais je reconnais au moins au banquier qu'ils ne font pas semblant d'être altruistes.
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Message par Narcisse Mar 6 Fév - 12:01

Hmm, t'imagines bien que ut me mets dans la situation délicate du mec qui va devoir sortir son laïus gauchiste à la lecture de certains de tes propos Very Happy
Bon après je tiens compte du fait que t'ai encore bien le seum dans cette situation...

Disons que pour que le systeme de compétitivité des employés fonctionnent il faut que les boites soient elles meme compétitifs dans ce qu'elles proposent aux employés... Ouais je pense que je préconise un systeme ultra libéral parce que je suis convaincu que c'est le seul systeme qui favorisera les gens motivés qui veulent travailler. Un systeme ou c'est a double sens que le patron te dit "tu fais ou je te vire" et que tu puisses répondre "pas grave on me prendra ailleurs." a écrit:

Perso je n'ai jamais beaucoup adhéré à la valeur "compétitivité". J'entends bien que c'est un prérequis dans un système capitaliste qui se veut viable, et ça ne me poserait pas de problème si la compétitivité avait pour noble but une réelle envie d'innovation, hors actuellement c'est la course au profit qui domine. Au mieux, la compétitivité profite aux actionnaires (et ça c'est un des plus gros problèmes actuellement). J'aurais aucun problème à m'insérer dans cette notion de compétitivité si les employés, qui restent le socle de toute entreprise, tiraient un bénéfice substantiel des profits de l'entreprise. Regarde ce qui se passe dans le secteur automobile notamment, je ne compte plus le nombre de boîtes qui réalisent d'énormes profits, le claironnent à qui veut l'entendre, font mousser le "fleuron français", pour au final enrichir les actionnaires pendant que... les employés se font virer parce qu'on a trouvé de la main d'oeuvre bon marché dans les pays de l'est... C'est aussi ce qu'il s'est passé dans les années 90 quand ma mère a été virée de Lu par Danone, deux usines délocalisées en Tchéquie alors même que Danone annonçait avoir réalisé ses plus gros bénéfices depuis des années.

Le coup du "je quitte mon taf et j'en retrouve dès le lendemain", c'est un vieux rêve. Je sais pas si tes parents ont eu un parcours professionnel similaire aux miens, mais ça, je l'ai entendu toute mon enfance, quand je travaillais mal à l'école et que j'avais droit au discours de papamaman: "maintenant tu peux plus changer de taf aussi facilement, à notre époque, on rentrait à l'usine, si on voulait en changer, on trouvait du boulot dans l'usine d'en face". C'était effectivement encore le cas jusqu'au milieu des années 70.

Si les gens ne quittent plus leur boulot aussi facilement et sereinement qu'avant, c'est parce qu'on est vite prisonnier de ce système. On est absolument pas garantis de trouver un boulot, le chômage guette et être qualifié n'assurent plus du taf.


Je ne sais pas si c'est un probleme de pleine emploi ou si c'est plus que les patrons ne veulent pas donner de CDI parce que si ils le font ils sont foutu pour se débarrasser du flemmard qui arrete de bosser sitot qu'il a son CDI. C'est en tout cas ce que plusieurs RH m'ont dis... Se pleignant de devoir me jarter alors qu'a coté ils ont des employés de brun... a écrit:

Ca, c'est une généralité abusive. Tu pars du principe que chaque personne en CDI est un flemmard potentiel qui n'attend plus que de se la couler douce. Premier point, pour avoir vécu les deux types de situation professionnelle (le taf que j'aime et dans lequel je m'investi, et celui où on me prend pour un con), je sais que les conditions de travail et ce que ça te rapporte (financièrement et/ou satisfaction personnelle) sont ultra déterminantes.
Ce que je veux dire en résumant grossièrement, c'est que si les conditions de travail sont décentes (on va dire le ratio entre ton salaire, le plaisir que tu prends à aller bosser, etc..) les "flemmards" disparaissent presque complètement. J'en reviens à mon cas perso: j'ai adoré bosser à Berty pour plein de raisons (bonne équipe, taf enrrichissant, non alienant sur ma propre créativité tout en mettant à profits mes connaissances artistiques) même si j'étais tout juste smicard et c'est le Pole Emploi qui m'a fait perdre ce taf.
Et puis j'ai bossé à BTB, la boîte de logistique partenaire de Groupon. Six moi à faire le taf de deux à trois personnes (me faire engueuler au téléphone et par mail par des clients donc manifestement les patrons n'avaient rien à cirer), conditions de travail dégueulasse (bureau pas chauffés, pas de tickets resto, aucune formation en amont, sécurité quand je devais bosser à l'entrepôt inexistante... et je ne parle même pas des magouilles dans lesquelles mes boss m'ont intégré contre mon gré). Tout ça pour un smic, à me taper la fameuse ligne 13 du métro de bout en bout chaque jour (3h de transport par jour au total), à ne tirer aucun bénéfice, pas même en nature, subir les tronches compassés des patrons qui ne veulent pas te donner un coup de pouce pendant qu'ils on changé trois fois de bagnole en six mois... enfin, tu vois le tableau.
Franchement, tu penses que j'ai fait quoi? Que je ne me suis défoncé le cul pour leurs gueules d'escrocs patentés? Que j'ai dépensé mon énergie pour maintenir une boîte qui étaient de toutes manières prévue pour être mise en liquidation à cause d'une gestion désastreuses? Bah non, même si j'ai un semblant d'esprit professionnel et des principes, j'en ai fait le moins possible dès que j'ai compris que j'étais là juste parce que je savais fermer ma gueule sur leurs magouilles. Ca fait peut être de moi un flemmard selon ta lecture du truc, mais pour moi le ratio bénéfice/pénibilité n'était pas viable.

Tout ça pour dire que tu ne peux pas trouver des excuses au patronat en considérant les travailleurs comme des flemmards potentiels (voire plus que potentiels...). Pour moi la situation de Jon est exactement la manière dont j'ai vécu mes expériences pro jusqu'ici: t'as envie de t'investir dans un truc, et t'es dégoûté des conditions de travail et de l'ambiance générale. Et je vais pas me saigner pour la "patrie" ou la "valeur travail", encore moins pour des patrons sans scrupules qui roulent en Cayenne tout en te jouant du violon quand tu leurs demandes des tickets resto à 4€...
Je suis totalement prêt à prendre sur moi si j'ai un retour. Hors les retours dans ce genre de boîte, c'est juste le droit à fermer ta mouille parce qu'ils sont déjà grands seigneurs de te filer du boulot...

J'en viens au rapport de force qui s'est inversé depuis quelques temps, le sentiment de toute-puissance du patronat qui le pouvoir de faire et défaire le marché du travail, avec l'épée de Damoclès du "si tu te plains, tu peux aller voir ailleurs" tout en sachant que les autres patrons peuvent se cacher derrière "on peut pas prendre le risque de faire du CDI, au cas où on aurait des incompétents". C'est commode!
Tu sais quelle excuse on m'a le plus sorti quand je cherchais encore activement du taf? "C'est la crise, mon bon monsieur..." Elle avait bon dos, la crise...

Dans ta situation, tu ne peux pas blamer ta paresse ou l'hyper-compétence de ton remplaçant. y'a une injustice flagrante dans cette situation, pourquoi refuser ton augmentation raisonnable et ne pas broncher pour filer +20% à ton successeur? Je sais pas si t'as des détails là dessus mais à mon avis, c'est soit du copinage assumé, soit le mec il va pas trop l'ouvrir, les boss aiment bien les gens dociles qui réfléchissent pas trop.

Sur que la question des syndicat, je trouve que t'as un discours un peu réac' dans la mesure ou les conditions de travail dont tu as pu bénéficier (congé payés notamment) sont le fruit des luttes des syndicats au fil des décennies, pas du bon vouloir bienveillant du patronat; même actuellement je suis assez proche de te rejoindre sur le côté grande gueule des syndicats. De là à dire qu'ils font pire que mieux, nope... Si un jour t'es amené à entrer en conflit avec ton employeur, ton seul recours ce sera les prud'hommes. C'est simple en fait, même si on est pas d'accord sur le principe, mais pour te battre face à un employeur qui abuse de sa position pour t'entuber en jouant sur des flous juridiques ou en ignorant totalement le code du travail, alors t'aura besoin de gens qui connaissent les règles du jeu et qui feront en sorte de te faire avoir gain de cause.
Après je suis le premier à critiquer la dérive de la plupart des syndicats et de certains de leurs membres, leur pantouflage et le manque de pugnacité et je pense qu'il y a une sacré refonte à faire dans le domaine de la défense des travailleurs, de là à dire que les syndicats roulent pour un gouvernement de droite et que si ça va pas dans le monde du travail, c'est la faute des flemmards qu'on peut pas virer comme on l'entend, là je ne te suis pas Smile
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Message par SicNNasty Lun 19 Fév - 12:27

Ouais tu caricatures mes propos.

Non je ne fais pas moi même cette généralité, je me contente de décrire une réalité du point de vue du patronat. C'est marrant comment souvent tu perçoit ma vision de ces choses comme étant tout noir ou tout blanc. C'est pas parce que je pense qu'il y a un réel problème avec des flemmards qui pourrissent l'eau pour les gens motivés que je considere que tout le monde en CDI sont des feignasse.

Mon remplaçant c'est juste qu'ils ne trouvaient que lui, aucun copinage et c'est pas le genre de gars a se laisser marcher dessus. Ça serait marant si le congolais qu'il est, qui a grandit a la téci il avait réussi à avoir sa position par un pseudo copinage digne de la bourgeoisie Wink

Et je pense que tu accordes beaucoup au travail des syndicats. Je suis pret sans hésitation a admettre que ma vision des syndicats est biaisé...

Sinon en se qui concerne la compétivité... Ouais je ne pense pas avoir le courage de formuler la chose autrement qu'en disant que la compétivité n'est pas un fait du capitalisme, mais uniquement un mécansime qui naît forcément d'échange ou le consommateur a le choix. En fait j'ai l'impression que tu t'offusque du buzz word compétivité d'avantage que ce qu'englobe le mot en lui même, c'est a dire que vu que le mot est tellement utilisé par des gens sans scrupule pour pousser leur agenda sans scrupule, bah il en devient un mot grossier. Ça me fait le meme effet quand tu parles d'Egalité d'opportunité ou d'autre chose du meme genre, repris par des partie politiques qui l'utilisent pour pousser leur agenda, alors tu le rejetes par principe.

J'ai bien conscience des choses que tu évoques, mais j'ai l'impression que tu veux a tout prix me mettre dans une boite de pur libérale (au sens francais et économique) plutot que de discuter des idées qu'il y a derriere ces notions.

Quelque part j'ai vu le monde du travail depuis les deux positions, le travailleur qui a du mal a faire valoir ses droits, mais aussi le chef responsable d'une multitude d'équipe qui doit jongler les interets de la boite (le budget, la survie de la boite, la satisfaction des investississeur qui bah oui, arrete d'investir si ils le font a perte, c'est pas parce que c'est des monstres hein, mais on ne peut pas s'attendre a se que les gens perdent volontairement de l'argent uniquement par volonté philantropique...) avec les interets des employées. Ce qui m'attriste avec les propos que tu évoques et la réaction de 95% des gens avec qui je discutte de ces choses, c'est que ça donne cette impression qu'une boite peu survivre en donnant un salaire de président a tout ses employés. Qu'il ne devrait pas y avoir de différence de salaire entre le gars qui porte toute les responsabilités et fourni le gros du travail pour la survie de la boite et le gars qui se contente de faire son boulot correctement durant ses heures de travail. Genre tu évoque la redistribution des profits vers les employés, bah les cadres qui font des placements savants, qui engage la productivité des ses employés intelligement pour subvenir a la demande du marché, bah il oui il n'est pas face a la machine qui produit, mais il dérige cette production donc tiens une part bien plus importante dans la génération de profit que l'employé lambda, donc ton arguement va finalement dans le sens de dire que les gens en haut devrait recevoir une part plus importante des profits que les employés sous lui...

Ça m'énerve parce que du coup tu me forces à avoir une image de toi de cette personne a la vision mono directionnelle ou les patrons sont les équivalents de la noblesse aux droits hérités, ou le copinage permet l'incompétence, alors que putain, regardes Sea France et MyFerryLink, ils ont voulus faire la boite ou le copinage déterminait les positions, la boite a coulée car la compétence et la méritocratie n'étaient pas privilégié en déterminant qui fait quoi. Une boite ou les gens en haut ne sont pas les gens compétent mais simplement les copains de copains, il coule. Tu veux savoir pourquoi nos gouvernements sont aussi incompétent? Cherche pas c'est le meme principe.

Je sais que tu as une vision plus nuancé que tes propos le laisse entendre, alors pourquoi tu tiens autant a maintenir ce persona?

Ça reviens encore a ce que je reproche aux syndicats: ils n'ont pas une amour et une solidarité pour les pauvres, ce qu'ils ont, c'est une haine des riches et ils sont solidaire quand il s'agit de se battre contre ces riches...
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